jeudi 6 octobre 2011

Pour tourner la page...

Je vais commencer par la fin, parce que la fin est plus belle que le début.
Le 21 septembre dernier j'ai retrouvé mon sein, qui m'avait quitté le 18 août 2010. Un grand moment  pour moi! Après 399 jours vécus en tant qu'amazone... 399 jours à se voir mutilée dans la douche chaque matin, à porter une prothèse, enfin, je vais retrouver un corps de femme!

L'oération a été prévue en juillet, je sais exactement ce que va faire mon chirurgien, je l'ai choisi avec lui, au cours de plusieurs rendez-vous. Ma peau est de bonne qualité malgré la radiothérapie, mes seins ont toujours été petits (petit 85B), mon objectif n'est pas de retrouver ma poitrine d'antan, mais de me sentir bien et de jeter cette prothèse que je colle et décolle chaque jour! J'ai choisi d'en profiter pour augmenter un peu le volume de mes seins. Le chirurgien, spécialiste en chirurgie esthétique et particulièrement sur les seins et la reconstruction me propose un bonnet C. Je suis partante. Deux solutions s'offrent à moi, elles sont fonction de la qualité de ma peau, de ma corpulence (pas assez de graisse pour reconstruire avec), de ma physionomie:
- une reconstruction par prothèses, une petite dans le sein restant, et une prothèse physiologique dans le sein mutilé.
- une petite prothèse dans le sein restant, une prothèse dans le sein mutilé avec ajout du lambeau du muscle grand dorsal.
Les deux sont réalisables. La première option est simpl et rapide; la seconde un peu plus compliquée... Il s'agit de prendre muscle et peau dans mon dos et de venir placer tout ça par glissement sou la peau au-dessus de la prothèse. Plus technique,plus de cicatrices (2 sur le sein, une dans le dos), intervention plus longue, mais moins de risques d'échec (presque 99% de réussite), et un résultat qui sera beaucoup plus naturel et qui permettra de retrouver des ensations au touvcher! En effet la pose d'une prothèse seule donne au sein un aspect un peu ballon, peu naturel et avec aucune sensation...
Après réflexion, aidée et soutenue par mon mari et mon chirurgien, je décide d'opter pour la seconde solution. La date est fixée avant mon départ en vacances.


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