Comme un arbre en pleine figure...(12/07/2010)

Le 12 juillet 2010, je me réveille d'humeur morose... J'ai mal dormi. Plusieurs fois dans la nuit, j'ai ressenti des douleurs dans les seins. Ils sont kystiques, ça ne date pas d'hier, j'ai souvent des douleurs à certains moments du cycle, mais là, je me suis réveillée inquiète.
2 heures plus tard, je suis  au cabinet de radiologie. Mon radiologue m'avait dit que le jour où un kyste m'embêtait, il me le ponctionnerait. Et c'est dans cette optique que j'y vais. J'ai quand même une petite angoisse, et je demande à mon mari de m'accompagner.
Après la mammo, le médecin vient me voir et me demande de refaire un cliché du sein gauche avant l'échographie. Je sens mes jambes flageoler...
Après ce deuxième cliché, il m'avoue qu'il voit quelque chose d'embêtant. Je m'allonge sur la table d'examen pour l'échographie, et déjà, dans ma tête raisonne le mot cancer...
Puis tout va très vite, il me montre ce qui l'ennuie... Il ne sent rien à la palpation, ce n'est pas très gros 16 mm sur 8. Il ne me l'affirma pas, mais il parle de carcinome. Je dois revenir demain, pour un prélèvement.

Quand j'arrive dans la voiture, je m'écroule, en larmes. J'ai la conviction que le résultat de cet examen sera mauvais.
Grâce à mon mari, j'arrive à me ressaisir. Inutile de se prendre la tête maintenant attendons cette biopsie puis les résultats. Pas si simple. Mais j'essaye. La nuit est difficile, je dors peu. Le lendemain, je vais faire cette ponction, ce n'est pas douloureux, je vois sur l'écran l'aiguille qui pénètre dans mon sein. J'ai peur. Je ne dis rien. Il m'annonce les résultats pour lundi prochain, ou peut-être mardi... Nous sommes le 13 juillet avec la fête nationale, ça risque d'être un peu plus long.
Mes deux plus jeunes enfants sont en séjour linguistique en Allemagne, c'est à eux que je pense très fort, ils ont 10 et 13 ans et demi, ils ont besoin de moi. Je pense aussi à mes grandes filles, l'ainée attend un bébé pour fin septembre, je décide de ne rien lui dire pour le moment. J'en parle aux deux autres, ça me fait du bien.
J'ai tellement peur.


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